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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Coincidences

 TORAH par Frank LALOU

La preuve en couleur que Dieu existe

Haim Shore d apres personnalitedontonparle


Midrash Rabah : “Ainsi Dieu observa la Torah et créa l’univers” 
Berachot  “Bezalel savait comment assembler les lettres avec lesquelles le ciel et la terre avaient été créés.” 

Tout est parti d’une simple question. “Depuis des années, elle titillait ma curiosité : régulièrement, je me demandais si la valeur numérique des noms de couleurs apparaissant dans la Bible pouvait avoir un rapport quelconque avec leur fréquence d’onde”, raconte Haïm Shore, professeur à l’université Ben Gourion du Néguev



“Question extravagante en vérité. Pourquoi en serait-il ainsi ? En fin de compte, pour m’amuser, j’ai vérifié. Et les bras m’en sont tombés ! Il pouvait s’agir d’une sacrée coïncidence, mais toujours est-il qu’il existait bel et bien un lien linéaire : le nom hébraïque des couleurs reflète leur fréquence d’onde !” La méthodologie employée était simple : Shore a pris les noms des cinq couleurs mentionnées dans la Bible, 
le rouge (”adom”), le jaune (”tzahov”), le vert(”yerakone”), le bleu (”tchélète”) et le violet ou magenta (”argamane”) et il a calculé leur valeur numérique en additionnant pour chacun la valeur de ses lettres : aleph correspondant à un, beth à deux, etc.
Puis il a réuni le tout dans un graphique : la fréquence d’onde de chaque couleur, établie scientifiquement, sur l’axe vertical, la valeur numérique du nom de ces couleurs sur l’axe horizontal. “Je n’en ai pas cru mes yeux”, se remémore le scientifique. “
Les cinq points du graphe formaient une ligne droite ! Autrement dit, les noms des couleurs correspondaient à leurs fréquences d’ondes respectives !

D' autres  ‘coïncidences’, où le nom hébreu cité dans la Bible était en rapport direct avec les propriétés physiques de l’entité qu’il désignait. 

“La guématria, adoptée par les rabbins et les commentateurs juifs de la Bible, suggère que deux termes hébreux ayant la même valeur numérique sont nécessairement reliés par un ’secret’. Non, moi, j’ai simplement constaté, par exemple, que le mot ‘héraïone’, ‘grossesse’, a la même valeur numérique que la durée de la grossesse de la femme, soit 271 jours.” Shore met encore les choses au point : “Il ne s’agit pas non plus d’un quelconque ‘code biblique’ qui aurait des allures de prophétie.

Ce que j’ai tenté de faire, d’une façon aussi simple et non-technique que possible, c’est de proposer plusieurs analyses quantitatives qui démontrent que certaines grandes propriétés physiques sont probablement reflétées dans la valeur numérique des termes hébreux.

Les couleurs étaient une chose, les objets célestes, une autre :
 la lune, la terre et le soleil

Dans la littérature kabbaliste, on dit que les lettres de l’alphabet hébraïque ont été créées les premières, puis que Dieu s’en est servi pour former tous les mondes. Diverses sources juives anciennes confirment cette idée” 


“Ainsi, en hébreu, lune se dit ‘yaréach’, terre, ‘eretz’ et soleil, ’shémesh’. L’un des traits qui distinguent ces trois corps célestes est leur taille, exprimée par leurs diamètres.
J’ai donc utilisé les diamètres fournis par la NASA et j’ai tracé un nouveau graphe, comme avec les couleurs. “Sur l’axe horizontal, j’ai placé la valeur numérique du mot hébreu et sur l’axe vertical, les diamètres indiqués par la NASA (sur une échelle logarithmique).
A mon grand étonnement, le phénomène s’est répété : les trois points se sont retrouvés alignés. Un rapport mathématique rigoureusement exact aurait donné une correction linéaire de ‘1′ ; celle de ces trois points était de ‘0,999′. Là encore, la coïncidence avait de quoi ébranler !” Shore n’est ni un illuminé, ni un fanatique.

“Il existe, en ingénierie, un principe universel selon lequel, quand deux séries de données, placées dans l’ordre croissant, avec la première sur l’axe horizontal et l’autre sur l’axe vertical, donnent une ligne droite, cela signifie qu’elles mesurent la même chose, mais à des échelles différentes.” Shore n’a pas non plus pris comme point de départ de ses recherches les paroles des Sages, à savoir que les termes hébreux renferment un second niveau d’informations qui nous est caché, mais que l’on peut découvrir à l’aide de leur valeur numérique. ”

Par exemple, le mot ’shana’, année, est numériquement équivalent à 355.
Or il se trouve que la durée moyenne de l’année lunaire hébraïque est de 355 jours


Ou encore ‘ozen’, qui signifie ‘oreille’ et qui a la même racine que le terme hébreu pour ‘équilibre’. C’est curieux, car c’est seulement à la fin du XIXe siècle que l’on a découvert que le mécanisme qui contrôle l’équilibre du corps réside dans l’oreille.

Autre curiosité qui a de quoi interpeller, le nom biblique de Laban, l’un des personnages les plus menaçants de la Genèse. Dans la Haggadah de Pessah, on lit : “Vois ce que Laban l’Araméen voulut faire à notre père Jacob. Pharaon ne décréta la mort que des garçons, mais Laban voulut tout exterminer.”
“Laban représente une perte totale de l’identité juive”, explique Shore. “Il voulait que tout soit mêlé, que chaque personne, chaque culture, soit dénuée de traits caractéristiques distinctifs. Il mélangeait ses enfants, ses femmes, sa foi religieuse, sa langue et ses biens.
Il idéalisait le concept de ‘village global’, comme on dirait aujourd’hui, où tout et tous sont identiques. Or, comme on le sait, le nom laban signifie ‘blanc’ en hébreu, ce qui est extraordinaire. Laban est le seul personnage de la Bible à porter le nom d’une couleur. Jusqu’en 1666, les scientifiques croyaient tous, comme Aristote, que le blanc faisait partie des couleurs de base.
C’est seulement quand Newton a fait passer un rayon de soleil à travers un prisme de verre que l’on a découvert le spectre des couleurs.
Le blanc, a alors expliqué Newton, est en fait un mélange de nombreux types de rayons qui sont réfractés à des angles légèrement différents, chacun d’eux produisant une couleur distincte.
En fait, le blanc est bel et bien un mélange de toutes les couleurs ! N’est-ce vraiment qu’une coïncidence ? Ne trouvez-vous pas cela bizarre ? Bizarre que, dans la Bible, Laban, l’homme qui voulait que tout se mélange, s’appelle précisément ‘blanc’ ?”, interroge Shore. 

Le professeur Radday, décédé le 11 septembre 2001, était l’un de mes meilleurs amis. Je l’avais rencontré dans les années 1970, alors que j’étais assistant et qu’il était affilié au Technion pour effectuer une analyse statistique des textes bibliques.
A cette époque, l’Allemand Julius Wellhausen était très en vogue et nous avons entrepris de mettre à l’épreuve, d’un point de vue statistique, sa théorie, selon laquelle la Genèse aurait de multiples auteurs.” 
Un seul auteur pour une Torah unique Selon Julius Wellhausen (1844-1918), le Pentateuque (les cinq livres de Moïse) n’aurait pas été écrit par Moïse, mais serait le fruit de traditions orales nées d’une culture nomade et rassemblées sur le tard.

Wellhausen nomme les quatre sources “J”, “E”, “D” et “P” et leur attribue les versets ou passages en fonction de différences dans la terminologie employée ou l’esprit du texte. Une théorie acceptée pendant de nombreuses décennies par une majorité de spécialistes de la Bible. “Yehouda et moi avons publié nos recherches – qui établissaient, à l’aide de statistiques, que le livre de la Genèse était homogène et donc l’œuvre d’un auteur unique.

Elles sont parues dans plusieurs revues scientifiques, puis dans un livre publié par les presses de l’Institut biblique (Romae E Pontificio Instituto Biblico), au Vatican”, raconte Shore. “Aussi, quand je me suis replongé dans la Genèse, j’avais déjà de bonnes bases !” L’un des éléments analysés par Shore : la création, en termes de temps. Dans l’histoire de la Genèse, l’univers a été créé en six jours. Mais pour la cosmologie moderne, il ne peut être l’œuvre que de milliards d’années.
Une différence à l’origine du débat opposant la religion à la science. “J’ai débuté en prenant les événements du premier chapitre de la Genèse – les faits tels qu’ils sont relatés, et non leur interprétation. La ‘lumière’ a été créée le premier jour, le ciel, le deuxième, les eaux et les végétaux, le troisième, le soleil et la lune, le quatrième, la mer et les poissons le cinquième et Adam et Eve sont apparus le sixième, à la fin de la 14e heure”, dit-il. “J’ai pris les six points et mis en relation chaque jour biblique avec les durées établies scientifiquement.


Par exemple, la science a établi que les galaxies ont commencé à se former il y a 11,8 milliards d’années, le soleil et la lune il y a 4,5 milliards d’années, etc. J’ai inscrit l’âge du cosmos sur l’axe vertical et la chronologie biblique (du premier au sixième jour) sur l’axe horizontal.
Et j’ai découvert que le tout formait une ligne droite.” “Ne serait-il pas possible que les deux séries de données, celles de la Bible et celles de la science, représentent la même “ligne de temps”, mais exprimée à des échelles différentes ?”, s’interroge-t-il.


“Les analyses statistiques montrent que la probabilité qu’il s’agisse d’un pur hasard est inférieure à 0,0021 %”, poursuit Shore. “
Si l’on retire le jour 2 et le jour 5 – il existe un débat scientifique sur le moment où la vie telle que nous la connaissons a vu le jour et sur celui où les grandes structures sont apparues dans l’univers -, il ne nous reste que quatre points.
Or, la probabilité que ces quatre points soient alignés comme ils le sont par simple hasard est encore inférieure à 0,0165 %.” Shore est désormais convaincu qu’il aurait pu employer un autre terme que “coïncidences” dans le titre de son livre. “Ce titre reflétait mon point de vue vis-à-vis des nombreux exemples que j’y donnais. Mais au cours des deux ou trois mois qu’il m’a fallu pour l’écrire, quelque chose a changé. 


"Aujourd’hui, je dirais qu’il est extrêmement probable que les informations cachées dans les mots bibliques complètent les données scientifiques ". 


La Planete Arka et les extra terrestres



Passage du livre "La révolution" du Rav Zamir Cohen


.
Que dit la Torah sur la question des extraterrestres ?

Lors du lancement des premières fusées, la question fut posée aux grands érudits de l'époque. Leur réponse fut en général celle-ci: bien que l'on n'ait pas trouvé de démentis explicites dans la Torah, et qu'il n'y ait donc pas d'opposition entre ceux qui prétendent que notre univers est habité par d'autres civilisations et les concepts de base du judaïsme, le contenu implicite de nos textes laisse plutôt penser qu'il n'y a pas d'autres formes de vie dans notre univers.

Le Dr Vidal, dans son ouvrage "L'armée des cieux", note avec humour que la question avait été posée au célèbre kabbaliste le Rav Morde'haï Charabi Zatsal avant le premier atterrissage sur la lune. Celui-ci avait tranquillement répondu en citant l'introduction des tikouné Zohar (Pata'h Eliahou): " Et Il créa les cieux et la terre (…) et sur le globe terrestre se trouve des arbres et des végétaux, des oiseaux, des poissons, des animaux, des bêtes et des hommes." On ne trouve ces créatures qu'ici, sur notre planète où ils ont été créés par le maître du monde.

Dans le même livre,  est cité ce que dit le Rav Eliahou Pin'has Ben Rabbi Méïr, l'auteur du Sefer Habrit (le livre de l'alliance) datant d'il y a environ 150 ans, au chapitre 3 alinéa 3, rapportant le verset du cantique qu'a fait Devora après la victoire des juifs sur les armées de Sisra (Choftim chap. 5 verset 23): " "Maudissez Méroz, a dit l'ange de D., maudissez ses habitants car ils ne sont pas venus à l'aide de D. envers les héros."

La prophétesse Devora maudit Méroz et ses habitants qui ne sont pas venus pour aider Am Israël lors de ce combat contre Sisra et ses armées. Qui sont Méroz et ses habitants ? La guemara dans le traité Moèd katan page 16a, donne deux avis:

Le premier avis dit qu'il s'agissait d'un homme nommé Méroz, "ses habitants" - faisant référence à son entourage – ont été maudits par la prophétesse Devora car ils ne sont pas venus aider Am Israël. Le second avis dit qu'il s'agit d'une étoile, et les habitants de cette étoile sont maudits car ils ne sont pas venus aider le peuple d'Israël dans cette bataille.

Effectivement, dans le verset 20 du même chapitre, il est écrit clairement que les étoiles sont venues se battre contre Sisra. D'après cela, il y a donc une étoile et ses habitants qui ont été maudits. Il se peut que cela fasse référence à une vie extraterrestre, et c'est ainsi que pense l'auteur du livre Sefer habrit. Néanmoins, Rachi, dans son commentaire sur Moèd katan page 16, dit que l'étoile nommé Méroz est en fait la "bonne étoile", c'est-à-dire la bonne destinée de Sisra qui n'a pas réussi à le défendre contre les attaques du peuple d'Israël. Il ne s'agit donc pas d'une étoile concrète mais bien d'une notion figurée.

D'autre part, le Zohar (Béréchit p 40 A) rapporte que la terre est divisée en 7 compartiments : la terre, le sol, gayenechiatsiaarka et tevel. Le 7 ème (tevel) est le compartiment supérieur, celui dans lequel nous vivons. Je ne pense pas qu'il s'agisse forcément de mondes physiques mais de mondes de dimensions parallèles. Il arrive parfois qu'il y ait des "incursions" d'un monde à l'autre. Effectivement, toujours dans le Zohar (Béréchit p 157 A), il est raconté que Rabbi ‘Hiya et Rabbi Yossé, alors qu'ils étaient en voyage, avaient décidés de s'asseoir sur un rocher fendu pour se reposer.
Tout à coup, un habitant de Arka leur est apparu et leur a raconté de quel monde il venait.

Rav Ron Chaya

Pourim



Pourim dans la Torah


Au sujet des noms de quatre personnages Bibliques, le Talmud (‘Houlin 139b) pose la question : « Où est-il fait allusion à lui dans la Torah ? »
  • Où y a-t-il une allusion à Moïse dans la Torah ? (Rachi : avant qu’il ne vienne [il est dit] qu’il viendra.) Ainsi, il est dit [avant le Déluge] : « puisqu’il est chair » (Genèse 6:3).(Rachi : le mot en hébreu pour « puisque » [bechagam] est équivalent sur le plan numérique [345] à Moïse [Moché], et la suite du verset dit : « et ses jours seront de cent-vingt ans », la durée de vie exacte de Moïse.)
  • Où est-il fait allusion à Haman dans la Torah ? (Rachi : le récit concernant Haman.)Comme il est dit [lorsque D.ieu s’adressa à Adam après la faute], « As-tu [mangé] de [ha-min, avec une orthographe identique au nom Haman] l’arbre ?" (Genèse 3:11)(Rachi : faisant allusion au fait qu’Haman a été pendu à un arbre.)
  • Où la Torah fait-elle allusion à Esther ? (Rachi : le récit au sujet d’Esther.) Ainsi qu’il est dit : « Et Je cacherai [haster astir, semblable au nom Esther] assurément [Ma face en ce jour] » (Deutéronome 31:18). (Rachi : À l’époque d’Esther, la face Divine sera dissimulée, et de nombreux problèmes et maux s’abattront sur le peuple juif.)
  • Où y a-t-il une allusion à Mordékhaï dans la Torah ? (Rachi : la grandeur de Mordékhaï.)Comme il est dit : « Une myrrhe pure » (Exode 30:23), qui se traduit [en Araméen, Onkelos] mara dakhia [les consonnes qui forment le nom Mordékhaï]. (Rachi : La myrrhe pure est appelée dans ce verset « la tête de toutes les épices ». Les Hommes justes de la Grande Assemblée sont comparés aux épices odorantes, et, à leur tête, se trouve Mordékhaï.)
  • Pourquoi nos Sages posent-ils la question « Où est-il fait allusion à lui (son nom) dans la Torah » spécifiquement en référence aux quatre personnages ci-dessus ? Quel rapport y a-t-il entre Moïse et les trois protagonistes de Pourim ? Pourquoi ces noms sont-ils cités dans cet ordre-là (c’est-à-dire Haman entre Moïse et Esther, et Esther avant Mordékhaï) ?
Le secret de cet enseignement de nos Sages peut être expliqué de la manière suivante :

M
oïse mourut le 7 Adar. Les Sages nous enseignent que lorsque le tirage au sort d’Haman tomba sur le mois d’Adar, il se réjouit, car il croyait que ce mois serait de mauvais augure pour le peuple juif, puisque Moïse, leur dirigeant, était mort à ce moment-là. Toutefois, il ignorait que Moïse était également né à la même date, le 7 Adar. Alors que pour l’anniversaire d’une personne, son âme d’origine rayonne plus intensément, à tel point que cela affecte directement (quoiqu’en provenance des « Cieux ») sa réalité matérielle (en lui insufflant la conscience, qui englobe tout, du sacrifice de soi-même dans son service de D.ieu), dans le cas de Moïse, en fait, il « renaît » et revient pour pénétrer la réalité (en tant que conscience Divine intérieure - da'at) chaque année pour son anniversaire.

H
aman croyait que la « mort » de Moïse, le secret du tsimtsoum primordial, la « contraction » et disparition apparente de la lumière infinie de D.ieu, était à prendre au pied de la lettre. Son pouvoir découle de ce vide apparent de l’omniprésence Divine. Moïse représente la révélation au peuple juif de la lumière infinie de D.ieu, tandis qu’Haman représente la disparition apparente de la présence et de la providence Divines.

E
sther incarne la réalisation profonde dans l’âme juive que, même si D.ieu semble avoir « disparu », Son visage Divin, Sa « face » (le mot hébreu correspondant à ce terme signifie également « intérieur » et fait référence à la révélation de Son essence intérieure) est éternellement présente, bien que cachée en temps d’exil. Par conséquent, le tsimtsoum n’est pas à prendre littéralement. Grâce à la force de notre foi en cette vérité, nous contribuons à faire réapparaître Sa face. C’est le secret, dans la Kabbale, de rechimou, « l’impression » ou « la mémoire » de la lumière infinie de D.ieu ici, en cet endroit même d’obscurité.

M
ordékhaï représente en fait la réapparition (renaissance) de Moïse, comme nous l’enseigne la Kabbale. Il est un rayon de lumière provenant du visage de Moïse qui est venu dans cette génération d’obscurité pour illuminer le vide apparent, et, ainsi, vaincre le pouvoir d’Haman. Tel est le secret, dans la Kabbale, du kav, le « rai de lumière » qui pénètre « l’emplacement vide » créé par le tsimtsoum.

À 
présent, nous comprenons mieux pourquoi l’allusion à Moïse apparaît juste avant le  Déluge, dans le passage « puisqu’il est chair et ses jours seront de cent-vingt ans», qui fait référence à son état apparent de mortalité. En vérité, l’essence de son âme ne s’est pas « noyé dans le déluge », mais est devenue un « poisson », le signe du mois d’Adar, pour finalement être retirée de l’origine de son âme - les eaux sans limites de la sagesse Divine, la Torah – au cours de sa vie future, comme il est dit : « car, je l’ai retiré de l’eau ».

H
aman découle de la faute originelle d’Adam et Eve, qui ont mangé le fruit de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. La Kabbale explique que cela revient au fait de succomber, sur le plan intellectuel, à cette logique binaire, qui exclut la possibilité du paradoxe de deux états contradictoires existant simultanément. Soit D.ieu est ici, soit Il ne l’est pas. La fin d’Haman sera d’être pendu à l’arbre même dont Adam mangea.

L
e fait que le nom d’Esther découle du verset : « Et Je cacherai assurément... » est clair, si l’on se réfère à l’explication ci-dessus.

L
es « épices odorantes », les Hommes de la Grande Assemblée, représentent les partsoufimcélestes (« des configurations comme celles des hommes » des sefirot, « émanations Divines ») des mondes supérieurs, dont la source -  « tête » - est Mordékhaï, la réapparition de Moïse. C’est pour cette raison qu’il est fait allusion au nom de Mordékhaï dans la traduction du texte de la Torah donnée par Moïse (dans le verset même qui commence par « et tu [Moïse] prendras pourtoi la tête des épices – de la myrrhe pure » ; « la myrrhe pure », dont la traduction fait allusion au nom de Mordékhaï, est elle-même un acronyme de l’affirmation du Zohar disant que « l’apparition de Moïse se fait dans chaque génération. »). Mordékhaï traduit l’essence de l’âme de Moïse pour sa génération de dissimulation Divine. [Mordékhaï, en étant marié avec Esther, ainsi que nous l’ont enseigné nos Sages, donne naissance à lui-même (après être, tout d’abord, , pour être lui-même, de l’union cachée de « Moïse Moïse », comme nous allons l’expliquer) en tant que « Moïse de la génération ». Donc, d’un certain côté, il précède Esther, mais d’un autre côté, du fait qu’il est la traduction de Moïse, il suit Esther, comme selon l’ordre de la citation susmentionnée.]

M
ordékhaï mérita d’incarner Moïse par son esprit d’abnégation en refusant de s’incliner devant Haman (et ce qu’il représentait, la compréhension littérale du tsimtsoum) : « Et l’homme Mordékhaï ne voulut pas s’incliner, ni se prosterner. » Cette attitude provoqua le courroux d’Haman, mais fut, au bout du compte, ce qui le mena à sa chute.

L
’ordre dans lequel le Talmud interprète les quatre noms devient dès lors évident : Moïse semble être mort, une pensée diffusée par Haman. À partir de la force de la foi d’Esther, Mordékhaï, le Moïse de la génération, renaît (En fait, Mordékhaï éleva lui-même Esther et lui enseigna à avoir la foi, ce qui est le secret, comme l’explique la Kabbale, montrant que l’origine du kav correspond à la lumière infinie qui précède le tsimtsoum, d’où il pénètre dans le rechimou pour finir par en ressortir, comme s’il était né).



Lorsque nous étudions la section hebdomadaire de la Torah, nous lisons chaque verset chnaïmmikra ve'é’had targoum (« deux fois dans le texte original [en hébreu] et une fois dans sa version traduite [en araméen] »). L’acronyme de cette coutume forme le mot chemot, qui signifie « noms ». Ce même mot correspond au nom du deuxième livre du Pentateuque (Exode). Dans la section de la Torah Chemot, Moïse naît, reçoit son nom et demande à D.ieu de lui révéler Son Nom, le Nom de délivrance (Ekyé acher Ekyé, « Je serai ce que Je serai », qui est égal à 543, l’« image miroir » de Moché = 345). Ici, D.ieu s’adresse pour la première fois à Moïse au buisson ardent, en l’appelant deux fois par son nom : « Moïse Moïse, » tout comme dans le Nom de D.ieu, Son Nom (Ekyé, « Je serai ») est répété deux fois. Nos Sages ont interprété la répétition du Nom « Je serai » comme signifiant « Je serai avec toi maintenant [pour vous délivrer de cet exil] et Je serai avec toi dans le futur [pour vous délivrer de l’exil final]. » Moïse est connu pour être « le premier libérateur et le dernier libérateur ». C’est pour cette raison que son nom est répété deux fois.

M
ordékhaï, le secret de « une fois dans sa traduction [en araméen] », est  de l’union des deux noms « Moïse Moïse » - « deux fois en hébreu ». Moïse, le libérateur d’Égypte, et Moïse, leMachia’h (sa renaissance ultime du 7 Adar), s’unissent (dans le secret de « sans faire de pause entre eux [c’est-à-dire les deux noms de Moïse] ») dans l’obscurité de l’exil perse pour mettre au monde Mordékhaï, la réapparition la plus fondamentale de Moïse dans la Bible (à sa fin), ainsi que l’enseigne la ‘Hassidout.

A
insi, les quatre saints noms de Pourim sont Moïse, Moïse, Mordékhaï, Esther (le second « Moïse » - « le libérateur final » - remplace le méchant Haman, dans le secret du « mal [qui] devient le trône du bien » dans l’ère Messianique ; Mordékhaï précède Esther selon l’ordre naturel – c’est Mordékhaï qui éleva Esther – avant de « renaître » en tant que traductionmanifeste de Moïse, par le biais même de leur union), ce qui correspond au secret des quatre lettres du Nom essentiel de D.ieu, Havayah (« Moïse Moïse » est le secret de l’ « union supérieure » des deux premières lettres du Nom de D.ieu Havayahyoud-kei – « les niveaux cachés sont pour D.ieu notre D.ieu » ; « Mordékhaï Esther » est le secret de l’ « union inférieure » des deux dernières lettres du Nom de D.ieu, vav-ké – « et les niveaux révélés sont pour nous et pour nos enfants »). [Ensemble, les quatre noms Moïse, Moïse, Mordékhaï et Esther font 1 625 = 25 fois 65. (« Myrrhe pure » = 25 fois 26) : 65 = Nom de D.ieu Ado-naï, la manière dont nous prononçons le Nom Havayah, qui est égal à 26 = 2 fois 13, Ado-naï = 65 = 5 fois 13. Ainsi, les quatre noms ci-dessus « habillent » le Nom essentiel Havayah et lui donne son expression. Ensemble, un Nom Havayah et vingt-cinq Noms Ado-naï font au total vingt-six Noms Divins.]

R
ésumons toutes ces données à l’aide d’un tableau :
youd
Moïse, le premier libérateur
Moïse, le dernier libérateur
vav
Mordékhaï, le Moïse de la génération
Esther, la foi d’Israël

P
uissions-nous, dans notre génération d’exil et de délivrance, mériter d’avoir la force de la foi d’Esther et le « parfum » rayonnant de Mordékhaï, avec la venue du Machia’h et la véritable et complète Délivrance. Amen.



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