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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Le Dibbouk


Le Dibbouk moviecovers


Qu'est-ce qu'un dibbouk



Le Dibbouk, un terme venu de la cabale
"Dibbouk" est un terme forgé par les cabalistes à partir de l'expression "dibbuk me ruach raa", signifiant la possession par un esprit malin. Bientôt, le mot "dibbouk" commence à fonctionner de façon autonome, renvoyant à l'esprit lui-même. Selon les croyances, il s'agit soit d'une âme damnée, qui
s'insinue dans le corps d'un vivant pour expier ses péchés, soit de l'âme d'une victime de l'injustice, qui entre dans le corps d'un proche pour réclamer la réparation de l'offense.



Rav Chlomo AVINER






Le dibouk est l'esprit d'un homme mort qui revient dans le corps d'un vivant, pour des raisons qui procèdent du secret des âmes, et qui lui cause des souffrances insupportables. Les cabalistes savent discerner entre une personne atteinte de dibouk, esprit métempsycosé, et celle qui a besoin d'un bon psychiatre, en proie à des symtômes schizophréniques ou autres conversions pathologiques, ressemblants au dibouk, et qui relèvent de la thérapie psychosomatique.


On raconte que lors de la visite en Israël de l'Admour de Satmar, un homme le sollicita pour venir en aide à sa fille, arguant qu'un dibouk la martyrisait. Elle parlait d'une voix bizarre qui n'était pas la sienne habituelle. Elle se plaignait sa voix naaturelle avait été usurpée et parlait de l'intérieur, malgré ses résistances. Auparavant, le père avait fait appel à l'Admour de Belz qui ordonna au dibouk de s'en aller, mais l'état de sa fille ne s'était pas amélioré.


Le Rav de Satmar accepta l'entrevue et conclut par la suite : "Cette jeune fille a tout simplement perdu la tête. Qu'elle aille chez un bon psychiatre, je n'y puis rien, ce n'est pas de mon ressort."
Rabbi Yéhoudah de Satrizover raconte une histoire de la même branche : "J'ai entendu qu'à l'époque du Rambam, alors médecin en Egypte, une femme catholique, qui ne savait ni lire ni écrire en aucune langue, avait été touchée par une méningite. Lors de sa maladie, elle se mit à parler en grec, en latin et même en hébreu. Son entourage soupçonna qu'un dibouk l'avait pénétrée et lui soufflait ces mots d'outretombe. La nouvelle se propagea et prit de telles proportions qu'on fit appel au Rambam afin qu'il lui administrât quelques sermons pour exorciser le mauvais esprit. Le Rambam ordonna que soit mis par écrit sur papier tout ce que la malade dirait. Les feuillets s'empilèrent et on les examina. On remarqua que la malade prononçait en désordre des maximes d'une certaine sagesse, sans logique continue. Même ce qu'elle disait en hébreu était composé de bribes désordonnées en rapport avec des versets de notre sainte Torah ainsi que d'autres livres de morale. C'était une ignorante, sans aucun savoir d'où elle aurait pu tirer ce qu'elle disait, c'est ce qui intrigua le Rambam et il décida de tirer l'affaire au clair.






Il passa au crible le passé de la malade par de longs interrogatoires auprès de la famille et des proches. Après de fastidieuses investigations, il découvrit qu'elle avait été élevée vers l'âge de neuf ans dans la maison d'un curé dont le bureau jouxtait la cuisine où elle se trouvait. Le curé avait l'habitude d'apprendre ses péroraisons en passant d'une pièce à l'autre et vice-versa, d'un endroit à l'autre et versa-vice de retour en s'asseyant, en passant sur l'estrade qu'il avait érigée pour déclamer à haute voix, redescendait, pénétrait dans la cuisine gober un oeuf pour arrondir sa gorge ou sussurer une cuillérée de miel, tout en répétant versets et morceaux de bravoure morale.
Le Rambam alla s'enquérir des livres de ce curé et y découvrit toutes les phrases reconstituées et les versets que la malade balbutiait. Il en conclut qu'elle n'était possédée par aucun esprit et qu'il n'y avait là aucune nécromancie, mais que la fièvre brûlante avait fait remonter des profondeurs de sa mémoire des souvenirs confus de paroles apprises par coeur involontairement, sans même les avoir comprises, paroles entendues dans sa jeunesse passée auprès du curé.






Sa faculté imaginative avait été ébranlée par la maladie et les paroles gardées dans les limbes de sa mémoire avaient resurgies, par catharsis." (Min'hath Yéhoudah 48).


Cette histoire même inexacte est bien vraisemblable. Mais si c'est vraiment un dibouk, il n'y a d'autre solution que de l'adjurer à sortir et le Ari a transmis à son élève Rabbi 'Haïm Vital quelles sont les remontrances et les conjurations à prononcer en pareil cas (Cha'ar Roua'h Hakodech 88).
Il faut aussi prendre des précautions quant à la partie du corps par laquelle le dibouk sera exorcisé, car il cause des dégâts en sortant. C'est pourquoi il faut lui ordonner de sortir par un pouce du pied car s'il venait à l'abîmer, la cicatrice ou le défaut occasionnés resteraient mineurs, ce qui n'est pas le cas de l'oeil ou de la tête.
Au cours des générations, et surtout après le Ari, les cabalistes libéraient le dibouk de la même façon. Même notre Maître, le Rav Tsvi Yéhoudah Kook écrivit au Rav Moché Yaacov 'Harlap que son père le Rav Kook avait fait disparaître un dibouk de cette manière, il y a quatre-vingt dix ans.
L'homme en question, qui souffrait énormément, ne connaissait pas le Rav Kook et ne parlait que l'arabe. Mais son dibouk exigea que vînt le Rav Kook en personne et jura que s'il lui en donnait l'ordre, il sortirait.
Lorsqu'il fut en présence du Rav, l'homme s'adressa à lui en hébreu. Le Rav Kook admonesta le dibouk à grands cris et lui ordonna de délivrer le corps de l'énergumène immédiatement. L'esprit hurla et répondit qu'il était prêt à déguerpir à condition que cela s'opère par la tête. Mais le Rav éleva le ton à son tour et exigea qu'il s'enfuît par le pouce du pied gauche. Après fortes prises de voix et déclarations tonitruantes, le Rav Kook balayant tout refus et rejetant toutes requêtes, le malade se contorsionna sans contrôle, tombant au sol. Au bout de quelques longues minutes de gesticulations, il cria : "Aïe ! Mon pied, mon pied !" Rapidement son état s'améliora. (Lettres Tséma'h Tsvi, p. 40).


Le Rav 'Harlap fut fortement impressionné par l'événement et lui retourna un courrier : "Il est important que l'événement, dans tous ses détails, soit consigné par écrit, pour servir d'exemple aux générations futures, et que toutes les personnes en présence le ratifient en bonne et due forme." (Hed Harim 32). C'est ainsi que les élèves du Ari, lorsqu'ils eurent à se mesurer à des cas semblables, écrivirent leur témoignage comme leçon aux générations à venir, afin de les renforcer dans la foi droite. Mais notre Maître considérait la chose inutile et ne voyait pas les avantages d'une diffusion médiatique. Il écrivait : "Ce genre d'événements prend de l'importance quand on les diffuse dans le grand public et leur impact est alors démesuré." Le Rav Tsvi Yéhoudah préférait diffuser la Torah et la foi authentique d'Erets Israël, la crainte révérentielle du Ciel et les bonnes vertus.
De plus, les années ayant passées, notre Rav souligna que cet événement avait pratiquement disparu de sa mémoire et s'il n'avait pas retrouvé la correspondance du Rav 'Harlap, il n'y aurait jamais repensé.
En fin de compte, il affirmait que le Rav Kook, son père, n'attachait aucune importance à ce genre d'histoires car ce n'est pas de ce genre de choses qu'il faut se glorifier mais ce dont il est permis de se glorifier, c'est de l'intelligence et de la connaissance que l'on a du Seigneur, exerçant la bienveillance, la justice et la vertu sur terre (Yirméyahou IX, 22-23).


Rabbi Avraham Sim'hah de Amtsislov racontait au nom de son oncle Rabbi 'Haïm de Volozhyn, l'élève attitré du Gaon Rabbi Eliyahou Kramer de Vilna: "A Vilna, un esprit mauvais pénétra un homme, dans la cour du Beth Haknesseth. Une foule dense et curieuse s'amassa et souleva une grande rumeur au vu du phénomène anormal. Le Gaon s'approcha de la fenêtre et tira le rideau pour voir ce dont il s'agissait. Le dibouk aperçut le Gaon et cria : 'Rabbi, c'est de toi qu'il s'agit lorsqu'on nous avertit en Haut-Lieu de prendre garde à Eliyahou et à sa Torah !? Si tu m'en donnes l'ordre mais de nul autre que toi, je libérerais cet homme et je serais obligé de sortir.' Cependant le Gaon repoussa une telle proposition : 'Jamais je n'ai eu affaire à ce genre de choses et ce n'est pas maintenant que je vais commencer à vous parler.' (Introduction au Midrach Routh Ha'hadach).


Rabbi 'Haïm raconte comment le Gaon mérita cette excellence : "Car il mérita de la récompense de la Torah, c'est ainsi qu'il fut rétribué pour son grand labeur dans la Torah." Et l'étude de la Torah lui ouvrit les portes de sainteté qui débouchent sur le Roua'h Hakodech (Introduction au commentaire du Gaon de Vilna, in Sifra deTsni'outa).
C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner outre mesure de l'extirpation d'un dibouk mais plutôt de travailler ses midoth et de grandir dans la Torah et la foi, et la pure crainte de Dieu.








Roméo et Juliette au pays des Hassidim


Le drame Dibbouk de Szymon Ans-ki, écrivain juif né en 1863 à Witebsk, est fondé sur des contes
populaires juifs, matériel ethnographique recueilli par l'auteur dans les villages juifs lors de son voyage
dans les régions de Volhynie et de Podolie, dans les années 1911-1914.
Tissée de réalisme et de mysticisme, Le Dibbouk, située dans le milieu des Juifs hassids, raconte les
amours tragiques de deux jeunes héros. Khanan aime Léa, fille de Sender, riche commerçant de Brinitz.
Autrefois destinés au mariage par leurs pères, ils ont vu cette promesse rompue par Sender qui veut
marier sa fille au prospère Ménaché. Foudroyé par le chagrin, Khanan meurt, mais revient habiter sous
forme de dibbouk, le corps de son amoureuse. Les tzaddiks s'efforcent d'expulser l'esprit qui hante la
jeune fille, mais toutes leurs démarches restent vaines, d’autant plus que Lea souhaite rester unie à son
bien aimé. Décidée à le suivre, elle rejoindra Khanan «entre deux mondes».
Un succès international
Ce Roméo et Juliette de la littérature yiddish, probablement la pièce la plus célèbre du théâtre juif,
comptera de nombreuses traductions et sera jouée partout dans le monde. Elle inspirera même un film
homonyme, réalisé en 1937 par Michal Waszinski, qui deviendra le chef-d’oeuvre du cinéma yiddish

culture.pl

3 commentaires:

Kraepelin a dit…

Je lis vos articles sur de nombreux sites . Je ne connaissais pas celui-ci. C'est vraiment du beau travail-Félicitations

Anonyme a dit…

Bonjour,

Je suis Frank lalou.
J'ai vu votre site qui vraiment très bien fait.
Si vous voulez des images ou des textes je vous les offrirai avec plaisir.
www.lalou.net
lalou.frank@gmail.com
0614989418

shalom

FRANK

Anonyme a dit…

shalom votre site est tres bien fait
bonne continuation

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