A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - R - S - T - U - V - W - Y - Z

AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Le nombre pi (ou π)





"Il fit la mer de fonte. Elle avait dix coudées d'un bord à l'autre,une forme entièrement ronde, cinq coudées de hauteur, et une circonférence que mesurait un cordon de trente coudées" (1R 7,23)

Il semble résulter à l’évidence de ce verset, qui concerne la fabrication des ustensiles du Temple, que le rapport « circonférence/diamètre », appelé communément « pi », est exactement de 3. 

Une lecture plus attentive du texte nous permettra cependant de découvrir la valeur réelle de ce rapport. 


Si l'on prend. en compte. la valeur numérique des lettres, une clé spécifique à ce verset dévoile la valeur réelle de PI. En effet, concernant ce verset selon la tradition et les annotations portées en marge du texte Biblique original, il faut prononcer le mot "circonférence", dans sa version hébraïque , " Kri " alors qu'il s'écrit "Ktiv".

Je dois ouvrir ici une parenthèse : le Kri est en fait le "qéré" et le Ktiv est le "kethiv" (ou kethibh). Ces mots désignent, respectivement, ce qui est lu, et ce qui est écrit. En général, évidemment, on lit ce qui est écrit,
comme c'est écrit, mais il y a des exceptions. C'est surtout le cas lorsqu'il s'agit de prononcer le nom de Dieu, à savoir le tétragramme IHVH.
On le lit généralement Elohim ou Adonaï.
Mais il y a dans la Torah quelques fautes d'orthographe, que les générations de scribes ont bien évidemment recopiées sans les corriger. Il va de soi que quand une faute d'orthographe se glisse dans le texte, c'est qu'il y a une bonne raison.
Quand le texte contient une faute, on ne lit pas le kethiv, on regarde dans la marge, ou au dessus du mot, et on lit le mot indiqué, le qéré.
Dans le texte qui nous occupe, 1 Rois 7,23, le mot "qw" ("cordon") est mal orthographié dans la phrase "et une circonférence que mesurait un cordon de trente coudées". Il est écrit "qwh" (je passe sur les voyelles, qui ne comptent pas en guématrie).
qw = qof (100) + waw (6) =106
qwh = qof (100) + waw (6) + hé (5) =111


Et la valeur numérique de ces deux mots (5 + 6 + 100) et (6 + 100) dans leur contexte Hébraïque donne respectivement 111 et 106. Ce qui permet, par rapprochement, d'écrire l'équivalence:
PI/3 = 111/106
on obtient:
 PI = 3 x 111/106 = 3,1415

REMARQUE 1
L'erreur est de 0,0083 % par rapport à la valeur exacte de pi.
Ca n'est pas énorme, mais c'est quand même beaucoup trop pour un texte parfait.
Seulement, la valeur numérique d'un mot en hébreu, est forcément un nombre entier. Donc, si l'Auteur du texte avait choisi un autre qéré, les solutions alternatives les plus proches auraient donné 110 ou 112.
 Soit 2,84% d'erreur ou 2,82% d'erreur.
Le qéré du texte est donc ce qui pouvait être choisi de plus parfait.

Coïncidence ?


REMARQUE 2
Il n’est pas possible d’imaginer que les Sages de la Michna aient pu ne pas connaître les travaux d’Archimède, qui avait calculé trois siècles avant eux la valeur de pi comme étant 3,14, ou ceux de leur contemporain Héron d’Alexandrie qui en avait poussé la précision jusqu’à 3,14159. 

Il ne semble cependant pas qu’ils aient attaché d’importance à l’inexactitude apparente des nombres rationnels dans le Tenakh , comme c’est le cas pour pi ou pour la racine carrée de 2, donnée pour 1,4. 

Dans son commentaire sur la Michna (‘ Erouvine 1, 5 et 2, 5), Rambam explique ce désintérêt apparent par l’impossibilité de déterminer la valeur exacte de ces nombres irrationnels. L’ajout continuel de chiffres après la virgule ne fera jamais que rapprocher de cette valeur, mais sans jamais l’atteindre dans toute son exactitude. 

Voilà pourquoi nos Sages, explique le Roch ( Tossafoth ha - Roch ad  Erouvine 14a), ont préféré utiliser le nombre 3 comme valeur de pi . Même s’il saute aux yeux que sa valeur est sensiblement supérieure, ils ont choisi cette approximation afin de faciliter sa compréhension par leurs étudiants. 

Nos commentateurs savaient pourtant parfaitement que ces approximations étaient inexactes (voir notamment Tossafoth ad  Erouvine 57a, . . kama merouba ). 

Quant à concilier ces approximations avec la précision rigoureuse exigée par la halakha , beaucoup considèrent que celle-ci n’exige pas une telle méticulosité (voir notamment Maharal , Gour Aryè ad  Erouvine 14a ; ‘ Aroukh ha - choul  han Ora   hayyim 32, 75, etc.). 

Pour d’autres, comme le Michna beroura ( Cha  ar ha - tsiyon 372, 18), on a le droit de se contenter de cet « à-peu-près » lorsqu’il s’agit de commandements d’origine rabbinique, comme c’est le cas du te  houm Chabbath , que la halakha tient pour tel. Ils considèrent que les Sages, lorsqu’ils ont édicté ces commandements, ont estimé n’avoir pas à rechercher une plus grande exactitude. 

D’autres enfin, comme le Tachbetz , recherchent pour fixer la halakha , que ce soit pour des commandements fixés par la Tora ou par les rabbins, une exactitude extrême dépassant cette approximation. 


Jacques Kohn (techouvot)




D autre part
Leon Yéhouda Askenazi (Manitou) dans une conférence sur "le cercle et la droite, transcendance et immanence" explique que Pi représente le mystère entre le cercle et la droite. Entre les sfirot de Igoulim (cercles) et le kav la droite (développé dans mes textes sur les sfirotes) . Le cercle c'est l'impersonnel, le droite c'est l'être de l'homme. Le rayon droit prend en charge cette "brisure" pour lui donner une forme humaine. Dans l'impersonnel c'est le chaos, c'est l'identité humaine qui sauve le monde.
Yéhouda Askenazi explique que le nom de D' CH-AD-AÏ qui veut dire "assez ça suffit" c'est le nom de D' auto - limitant qui empêche l'infini de réinvestir le hallal (l'espace vide). Il nous fait remarquer que ce nom de D' en guématria , c'est à dire en faisant le calcul suivant la valeur de chaque lettre
Donne 314: chin=300 dalet=4 iod=10 soit au total 314.




3 commentaires:

clovis simard a dit…

Bonjour,

Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.

Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.

La Page No-20, THÉORÈME GAIA..

L'ORIGINE DU NOMBRE Pi

Cordialement

Clovis Simard

Anonyme a dit…

La première approximation juive de PI est le rapport entre les 22 lettres et le nombre 7 de la création

22/7 soit un rapport interne du nombre de lettres de l'alphabet par le nombre majeur.

22/7 fait donc 3,14 approximativement primordialement hébraîquement juif selon la kabbale. Comprenez, 3 lettres hébraîques pour un tétragramme (partie décimale 14 signifiant allant de 1 à 4)

La seconde approximation de PI allant plus loin est facile à trouver dans le tétragramme mais réservée à la Kabbale.

Anonyme a dit…

Bonjour, je ne suis pas du tout d'accord avec le calcul que vous faites pour trouver pi. Selon mes propres calculs tout à fait conformes à la logique et à la raison : pi=3. Pourquoi justifier le résultat de la secte des pythagoriciens quand notre livre nous enseigne sans ambiguïté que pi=3. D'ailleurs si pi=3.1415936... alors en retranchant 3, 0.1415936=0 et en divisant par 0.1415936..., on a 1=0 ou, après avoir multiplié par n'importe quel nombre x, x=0. Tous les nombres sont alors égaux ! En partant de l'équation diophantienne U=X+Y, j'arrive à X=Y pour n'importe quels X, Y, c'est-à-dire pi=3.

Enregistrer un commentaire




livreor.gif