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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Beth debut de Berechit






Beth




La lettre “Beth” pour “Bayit” - la Maison
Un toit (issu de l’Univers du “Yod”), un mur et une base ferme; protégée à sa porte par la mezouza, “Bayit” enserre en son sein le foyer le symbôle de la fécondité et de féminité. Il exprime à lui seul la force et le combat et l’acharnement d’une vie pour se construire son foyer, sa maison, son Bayit

 m-spira



La première phrase de la Torah  est :
Béréchith Bara Elohim Eth ha Shamayim vé Eth ha Aretz
(Au commencement D.ieu créa le Ciel et la Terre)

Bérechith 
Rav Hamnouna le Vénérable dit : “Nous trouvons ici un renversement de l’ordre des lettres de l’alphabet, les deux premiers mots Berechith Bara (au commencement créa) commencent par un beth, tandis que les deux mots suivants, Elokim eth commencent avec aleph”.
La raison en est la suivante : quand L’Eternel, s’apprêta à créer le monde, toutes les lettres de l’alphabet étaient encore embryonnaires, et durant deux mille années L’Eternel, les contempla et se réjouit d’elles. Quand Il décida de créer le monde, toutes les lettres se présentèrent à lui dans l’ordre inverse :

La lettre Tav s’avança et plaida :
“Qu’Il te plaise, Maître du Monde, de me placer le premier dans la création du monde, car je suis la lettre qui conclut vérité (Emeth) qui est gravée sur Ton Sceau, et Toi-Même as pour nom EMETH, il est donc convenable au Roi de créer le monde avec moi.
L’Eternel lui répondit :
“tu es méritant et juste, mais il n’est pas correct que je commence la création du monde avec toi, puisque tu es destiné à servir de marque sur les fronts des fidèles (Ezéckiel 9:4) qui observent la Loi d’Aleph à Tav, et par l’absence de cette marque, les autres seront tués ; et, de plus, tu formes la conclusion de la mort (Maveth). C’est pourquoi tu n’es pas approprié pour initier la création du monde”.
Le Shin vint ensuite et plaida :
“Maître du monde, qu’il te plaise de commencer le monde avec moi, car je suis la lettre initiale de ton nom “Shaddaï“, et il est préférable de créer le monde par un nom sacré.”
L’Eternel lui répondit :
“tu es juste, tu es bon, tu es vrai, mais je ne peux commencer la création du monde avec toi puisque tu fais parti du groupe de lettres exprimant la contrefaçon, Shéquer (mensonge), qui n’existe uniquement si le Kouf et le Rech t’attirent dans leurs dispositions. C’est pourquoi un mensonge doit, pour être crédible, commencer par quelque chose de vrai. Le Shin est une lettre de vérité, lettre par laquelle les patriarches ont communié avec L’Eternel ; mais Kouf et Rech sont des lettres appartenant au coté néfaste qui, afin d’être crédible, s’attachent le Shin, formant ainsi une Quésher(conspiration)”. Ayant entendu tout cela, le Shin disparut.
Le Tsadé entra et dit :
“Maître du monde, qu’il te plaise de créer le monde avec moi, car je suis le signe des Tsaddikim(justes), et Toi même te nomme juste, comme il est écrit :
Car l’Eternel est juste, il aime ce qui est juste : quiconque est droit contemplera sa face (Psaumes 11.7). C’est pourquoi il convient de créer le monde avec moi”.
L’Eternel, lui répondit :
“Tsadé, tu désignes la vertu, mais tu dois rester dissimulée, et ne doit pas trop te révéler, sinon tu serais cause d’offense pour le monde. Tu es formé de la lettre Noun (symbolisant le principe féminin) surmontée par la lettre Youd (le principe masculin). Et c’est le mystère de la création d’Adam HaRishon(le premier homme), qui fut créé avec deux visages (mâle et femelle combinés). De la même façon, le Noun et le Youd dans le Tsadé ne sont pas face à face, ainsi le tu est tourné vers le haut ou vers le bas”.
L’Eternel lui dit en plus : “viendra le temps où je te scierai, afin de provoquer le face à face, mais ceci se fera dans un autre lieu”. Il partit alors.
La lettre Pé arriva et plaida ainsi :
“Qu’il te plaise, Maître du monde, de créer le monde avec moi, car je désigne Pourquana (la délivrance) que tu dois apporter au monde. C’est pourquoi, il convient que le monde soit créé avec moi”.
L’Eternel répondit :
“Tu es digne, mais tu représentes Pesha (la transgression) et, de plus, tu te tiens comme le serpent, qui frappe en haut et revient vers son corps, symbole de l’homme coupable qui plie sa tête et étend sa main”.
La lettre Ayin fut pareillement refusée en raison de Avon (l’iniquité), quoiqu’elle prétendit représenter Anavah (l’humilité).
Alors le Samekh parut et dit :
“Maître du monde, qu’il te plaise de créer le monde avec moi, car je représente Semikah (le soutien) pour celui qui tombe, comme il est écrit : L’Eternel soutient tous ceux qui tombent, et redresse ceux qui sont courbés. (Psaume 145.14).
L’Eternel, répondit :
“C’est justement la raison pour laquelle tu dois rester à ta place, car si tu l’abandonnais, que deviendraient ceux qui chutent et qui s’appuient sur toi ?”.
Elle partit aussitôt.
Le Noun entra et plaida son mérite en tant que lettre initiale de Nora (prodigieux en louanges), ainsi que de Nava (agréable, désirable) est la louange du juste. (Psaume 33.1).
L’Eternel, dit :
“Noun, retourne à ta place, car c’est à cause de toi (Néfilah, qui représente la chute) que le Samekh est revenu à sa place. Reste donc sous son soutien”.
Le Noun revint aussitôt à sa place.
Le Mèm se présenta et dit :
“Maître du monde, qu’il te plaise de créer le monde avec moi, car j’introduis le mot Mélekh (Roi) qui est ton titre”.
L’Eternel répondit :
“C’est exact mais je ne peux pas t’employer dans la création du monde pour la simple raison que le monde a besoin d’un roi. Retourne donc à ta place ainsi que le Lamed et le Kaph puisque le monde ne peut exister sans un Mélekh.
A ce moment, le Kaph descendit de son trône de gloire et tremblant et frémissant dit :
“Maître du monde, qu’il te plaise de créer le monde avec moi car je suis ton Kavod (gloire). Et lorsque que Kaph descendit de son trône de gloire, deux cent mille mondes s’ébranlèrent, le trône chancela et tous les mondes frémirent et s’apprêtèrent à tomber en ruine.
L’Eternel s’écria :
“Kaph, que fais tu ici ? Je ne créerais pas le monde avec toi. Retourne à ta place, car en toi réside Kélayah (extermination)”.
Il partit aussitôt et retourna à sa place.
La lettre Youd se présenta alors et dit :
“Qu’il te plaise, Maître du monde, de m’utiliser en premier pour la création du monde, puisque je réside en premier dans le nom sacré” : YHVH
L’Eternel répondit :
“Il est suffisant pour toi d’être gravé et inscrit en moi, tu es le canal de ma volonté ; tu dois rester dans mon nom”.
Le Teth se présenta et dit :
“Maître du monde, qu’il te plaise de créer le monde avec moi, car par moi tu es appelé Tov (bon) et Yachar (droit)”.
L’Eternel lui répondit :
“Je ne créerais pas le monde avec toi, car le bien que tu représente est caché et dissimulé en toi, comme il est écrit : Oh combien est abondante la bonté que tu dissimules pour ceux qui te craignent, que tu témoignes à ce qui ont foi en toi, en face des fils de l’homme.(Psaume 31.20). Puisque la bonté est blottie en toi, elle n’a pas part dans le monde que je vais créer, mais seulement dans le Olam ha ba (monde à venir). En outre, c’est parce que la bonté est cachée en toi que les portes du temple s’affaleront, comme il est écrit : Les portes se sont enfoncées dans le sol (Lamentations 2.9). En plus, la lettre H’eth est à ton coté, et réunies, vous générez le H’eth (péché). c’est pour cette raison que ces deux lettres ne doivent pas se trouver dans les noms des tribus”. Il partit aussitôt.
Alors le Zaïn se présenta et se mit en avant, disant :
“Maître du monde, qu’il te plaise de me mettre à la tête de la création puisque je représente l’observance du Chabbat, comme il est écrit : Rappelle-toi (Zakhor) le jour du chabbat pour le sanctifier (Exode 20.8).
L’Eternel répondit :
“je ne créérais pas le monde avec toi, car tu désignes la guerre par la forme d’un glaive saillant ou d’une lance”.
Zaïn se retira aussitot de sa présence.
Le Vav entra et s’avança en disant :
“Maître du monde, qu’il te plaise de m’utiliser en premier pour la création du monde, car je suis une des lettres de ton Nom.
L’Eternel lui dit :
“Toi, Vav ainsi que Hé, il vous suffit d’être les lettres de mon Nom, de faire parti du mystère de mon Nom, gravées et inscrites dans mon Nom. Je ne vous donnerais donc pas la première place dans la création du monde”.
Apparurent alors les lettres Daleth et Guimel, qui revendiquèrent la même place.
L’Eternel leur addressa une réponse similaire en disant :
“Il devrait vous suffire de demeurer l’un à coté de l’autre puisque les pauvres ne cesseront pas dans le pays (deutéronome 15.11), et ont besoin de bienveillance. Le Daleth désigne Dalouth (pauvreté), et le Guimel désigne Guémilouth (bienfaisance). Donc, ne vous séparez jamais l’un de l’autre et qu’il vous suffise de vous assister l’un et l’autre”.
Le Beth entra alors et dit :
“Maître du monde, qu’il te plaise de me placer en tête de la création du monde, puisque je représente les Berakhoth (bénédictions) que l’on t’offre en haut et en bas”.
L’Eternel lui dit :
“Assurément, c’est avec toi que je créérais le monde et tu formeras le début de la création du monde”.
La lettre Aleph resta à sa place sans se présenter.
L’Eternel dit :
“Aleph ! pourquoi n’es-tu pas venu à moi comme les autres lettres ?”.
Il répondit :
“Maître du monde, j’ai vu toutes les autres lettres se retirer de ta présence sans résultat, alors que pouvais-je faire ? De plus, puisque tu as déjà accordé ce grand cadeau à la lettre Beth, il ne serait pas convenable pour le Roi Suprême de reprendre le cadeau qu’il a fait à son serviteur pour le donner à un autre”.
L’Eternel lui dit :
“Aleph, bien que je commencerais la création du monde avec le Beth, tu resteras la première des lettres. Mon unité ne sera exprimé par une autre que toi, sur toi seront basés tous les calculs et les opérations du monde, et l’unité sera seulement exprimé par la lettre Aleph.
Source : Alephbet

2 commentaires:

Anonyme a dit…


Vingt-deux lettres
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Tav se croit vérité, Shin reprend ce discours ;
Qof et Resh n’ont rien dit, lettres qui peu s’empressent.
Tsadé, trop équivoque, et Pé, la pécheresse,
Ayin, lettre du crime, et Samekh, du secours,

Noun du pas chancelant, Mem du roi dans sa cour,
Lamed et Kaf de gloire, Yod en son allégresse,
Teth pour ce qui est bon, Heth avec son adresse,
Zayn du souvenir, Hé, Vav aux secrets lourds ;

Daleth de pauvreté, Guimel du réconfort,
Beth de bénédiction, Aleph au noble corps,
Le Créateur choisit de n’en retenir qu’une.

Vous avez deviné que ce n’est pas Aleph,
Car de notre alphabet il doit rester le chef ;
Et lui, du divin choix, ne garde pas rancune.

marcel a dit…

Merci pour ce joli poème! Je conseille votre site à tous nos amis et vous même continuez à commenter d autres thèmes avec de beaux poèmes 🌸

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