TORAH par Frank LALOU
La preuve en couleur que Dieu existe
Haim Shore d apres personnalitedontonparle
Midrash Rabah : “Ainsi Dieu observa la Torah et créa l’univers”
Berachot “Bezalel savait comment assembler les lettres avec lesquelles le ciel et la terre avaient été créés.”
Tout est parti d’une simple question. “Depuis des années, elle titillait ma curiosité : régulièrement, je me demandais si la valeur numérique des noms de couleurs apparaissant dans la Bible pouvait avoir un rapport quelconque avec leur fréquence d’onde”, raconte Haïm Shore, professeur à l’université Ben Gourion du Néguev
“Question extravagante en vérité. Pourquoi en serait-il ainsi ? En fin de compte, pour m’amuser, j’ai vérifié. Et les bras m’en sont tombés ! Il pouvait s’agir d’une sacrée coïncidence, mais toujours est-il qu’il existait bel et bien un lien linéaire : le nom hébraïque des couleurs reflète leur fréquence d’onde !” La méthodologie employée était simple : Shore a pris les noms des cinq couleurs mentionnées dans la Bible,
le rouge (”adom”), le jaune (”tzahov”), le vert(”yerakone”), le bleu (”tchélète”) et le violet ou magenta (”argamane”) et il a calculé leur valeur numérique en additionnant pour chacun la valeur de ses lettres : aleph correspondant à un, beth à deux, etc.
Puis il a réuni le tout dans un graphique : la fréquence d’onde de chaque couleur, établie scientifiquement, sur l’axe vertical, la valeur numérique du nom de ces couleurs sur l’axe horizontal. “Je n’en ai pas cru mes yeux”, se remémore le scientifique. “
Les cinq points du graphe formaient une ligne droite ! Autrement dit, les noms des couleurs correspondaient à leurs fréquences d’ondes respectives !
D' autres ‘coïncidences’, où le nom hébreu cité dans la Bible était en rapport direct avec les propriétés physiques de l’entité qu’il désignait.
“La guématria, adoptée par les rabbins et les commentateurs juifs de la Bible, suggère que deux termes hébreux ayant la même valeur numérique sont nécessairement reliés par un ’secret’. Non, moi, j’ai simplement constaté, par exemple, que le mot ‘héraïone’, ‘grossesse’, a la même valeur numérique que la durée de la grossesse de la femme, soit 271 jours.” Shore met encore les choses au point : “Il ne s’agit pas non plus d’un quelconque ‘code biblique’ qui aurait des allures de prophétie.
Ce que j’ai tenté de faire, d’une façon aussi simple et non-technique que possible, c’est de proposer plusieurs analyses quantitatives qui démontrent que certaines grandes propriétés physiques sont probablement reflétées dans la valeur numérique des termes hébreux.
Les couleurs étaient une chose, les objets célestes, une autre :
la lune, la terre et le soleil.
Dans la littérature kabbaliste, on dit que les lettres de l’alphabet hébraïque ont été créées les premières, puis que Dieu s’en est servi pour former tous les mondes. Diverses sources juives anciennes confirment cette idée”
“Ainsi, en hébreu, lune se dit ‘yaréach’, terre, ‘eretz’ et soleil, ’shémesh’. L’un des traits qui distinguent ces trois corps célestes est leur taille, exprimée par leurs diamètres.
J’ai donc utilisé les diamètres fournis par la NASA et j’ai tracé un nouveau graphe, comme avec les couleurs. “Sur l’axe horizontal, j’ai placé la valeur numérique du mot hébreu et sur l’axe vertical, les diamètres indiqués par la NASA (sur une échelle logarithmique).
A mon grand étonnement, le phénomène s’est répété : les trois points se sont retrouvés alignés. Un rapport mathématique rigoureusement exact aurait donné une correction linéaire de ‘1′ ; celle de ces trois points était de ‘0,999′. Là encore, la coïncidence avait de quoi ébranler !” Shore n’est ni un illuminé, ni un fanatique.
“Il existe, en ingénierie, un principe universel selon lequel, quand deux séries de données, placées dans l’ordre croissant, avec la première sur l’axe horizontal et l’autre sur l’axe vertical, donnent une ligne droite, cela signifie qu’elles mesurent la même chose, mais à des échelles différentes.” Shore n’a pas non plus pris comme point de départ de ses recherches les paroles des Sages, à savoir que les termes hébreux renferment un second niveau d’informations qui nous est caché, mais que l’on peut découvrir à l’aide de leur valeur numérique. ”
Par exemple, le mot ’shana’, année, est numériquement équivalent à 355.
Or il se trouve que la durée moyenne de l’année lunaire hébraïque est de 355 jours.
Ou encore ‘ozen’, qui signifie ‘oreille’ et qui a la même racine que le terme hébreu pour ‘équilibre’. C’est curieux, car c’est seulement à la fin du XIXe siècle que l’on a découvert que le mécanisme qui contrôle l’équilibre du corps réside dans l’oreille.
Autre curiosité qui a de quoi interpeller, le nom biblique de Laban, l’un des personnages les plus menaçants de la Genèse. Dans la Haggadah de Pessah, on lit : “Vois ce que Laban l’Araméen voulut faire à notre père Jacob. Pharaon ne décréta la mort que des garçons, mais Laban voulut tout exterminer.”
“Laban représente une perte totale de l’identité juive”, explique Shore. “Il voulait que tout soit mêlé, que chaque personne, chaque culture, soit dénuée de traits caractéristiques distinctifs. Il mélangeait ses enfants, ses femmes, sa foi religieuse, sa langue et ses biens.
Il idéalisait le concept de ‘village global’, comme on dirait aujourd’hui, où tout et tous sont identiques. Or, comme on le sait, le nom laban signifie ‘blanc’ en hébreu, ce qui est extraordinaire. Laban est le seul personnage de la Bible à porter le nom d’une couleur. Jusqu’en 1666, les scientifiques croyaient tous, comme Aristote, que le blanc faisait partie des couleurs de base.
C’est seulement quand Newton a fait passer un rayon de soleil à travers un prisme de verre que l’on a découvert le spectre des couleurs.
Le blanc, a alors expliqué Newton, est en fait un mélange de nombreux types de rayons qui sont réfractés à des angles légèrement différents, chacun d’eux produisant une couleur distincte.
En fait, le blanc est bel et bien un mélange de toutes les couleurs ! N’est-ce vraiment qu’une coïncidence ? Ne trouvez-vous pas cela bizarre ? Bizarre que, dans la Bible, Laban, l’homme qui voulait que tout se mélange, s’appelle précisément ‘blanc’ ?”, interroge Shore.
Le professeur Radday, décédé le 11 septembre 2001, était l’un de mes meilleurs amis. Je l’avais rencontré dans les années 1970, alors que j’étais assistant et qu’il était affilié au Technion pour effectuer une analyse statistique des textes bibliques.
A cette époque, l’Allemand Julius Wellhausen était très en vogue et nous avons entrepris de mettre à l’épreuve, d’un point de vue statistique, sa théorie, selon laquelle la Genèse aurait de multiples auteurs.”
Un seul auteur pour une Torah unique Selon Julius Wellhausen (1844-1918), le Pentateuque (les cinq livres de Moïse) n’aurait pas été écrit par Moïse, mais serait le fruit de traditions orales nées d’une culture nomade et rassemblées sur le tard.
Wellhausen nomme les quatre sources “J”, “E”, “D” et “P” et leur attribue les versets ou passages en fonction de différences dans la terminologie employée ou l’esprit du texte. Une théorie acceptée pendant de nombreuses décennies par une majorité de spécialistes de la Bible. “Yehouda et moi avons publié nos recherches – qui établissaient, à l’aide de statistiques, que le livre de la Genèse était homogène et donc l’œuvre d’un auteur unique.
Elles sont parues dans plusieurs revues scientifiques, puis dans un livre publié par les presses de l’Institut biblique (Romae E Pontificio Instituto Biblico), au Vatican”, raconte Shore. “Aussi, quand je me suis replongé dans la Genèse, j’avais déjà de bonnes bases !” L’un des éléments analysés par Shore : la création, en termes de temps. Dans l’histoire de la Genèse, l’univers a été créé en six jours. Mais pour la cosmologie moderne, il ne peut être l’œuvre que de milliards d’années.
Une différence à l’origine du débat opposant la religion à la science. “J’ai débuté en prenant les événements du premier chapitre de la Genèse – les faits tels qu’ils sont relatés, et non leur interprétation. La ‘lumière’ a été créée le premier jour, le ciel, le deuxième, les eaux et les végétaux, le troisième, le soleil et la lune, le quatrième, la mer et les poissons le cinquième et Adam et Eve sont apparus le sixième, à la fin de la 14e heure”, dit-il. “J’ai pris les six points et mis en relation chaque jour biblique avec les durées établies scientifiquement.
Par exemple, la science a établi que les galaxies ont commencé à se former il y a 11,8 milliards d’années, le soleil et la lune il y a 4,5 milliards d’années, etc. J’ai inscrit l’âge du cosmos sur l’axe vertical et la chronologie biblique (du premier au sixième jour) sur l’axe horizontal.
Et j’ai découvert que le tout formait une ligne droite.” “Ne serait-il pas possible que les deux séries de données, celles de la Bible et celles de la science, représentent la même “ligne de temps”, mais exprimée à des échelles différentes ?”, s’interroge-t-il.
“Les analyses statistiques montrent que la probabilité qu’il s’agisse d’un pur hasard est inférieure à 0,0021 %”, poursuit Shore. “
Si l’on retire le jour 2 et le jour 5 – il existe un débat scientifique sur le moment où la vie telle que nous la connaissons a vu le jour et sur celui où les grandes structures sont apparues dans l’univers -, il ne nous reste que quatre points.
Or, la probabilité que ces quatre points soient alignés comme ils le sont par simple hasard est encore inférieure à 0,0165 %.” Shore est désormais convaincu qu’il aurait pu employer un autre terme que “coïncidences” dans le titre de son livre. “Ce titre reflétait mon point de vue vis-à-vis des nombreux exemples que j’y donnais. Mais au cours des deux ou trois mois qu’il m’a fallu pour l’écrire, quelque chose a changé.
"Aujourd’hui, je dirais qu’il est extrêmement probable que les informations cachées dans les mots bibliques complètent les données scientifiques ".