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Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

Metatron









Metatron, by Aaron Zeitlin




Le Metatron (hébreu מטטרון or מיטטרון), ou Métatron, ou encore, Atmon, Atropatos, Lad, Sar ha-Kodesh, Sar ha-Panim, Sar ha-Olam, Yefehfiah..., est l’ange de la Présence. Il est étroitement relié à Sandalphon (ou Sandalfon), sa « contrepartie féminine ».

Nous allons tout d’abord essayer dans les pages qui suivent de brosser un portrait de cet Archange supérieur que certains ont associé, par erreur, à Dieu lui-même. Ensuite, nous avons retranscrit une invocation à Metatron telle qu’elle est donnée dans L’Épée de Moïse. Et enfin, nous conclurons par une méditation unitive du Ari basée sur le Nom Metatron.

Mopsik nous dit de lui qu’il est le Prince de la Face « premier des archanges, qui porte en outre 70 noms » et qu’il « résume et représente en sa personne la totalité du monde angélique supérieur » (Les Grands Textes de la Cabale, Verdier). La figure, bien que connue de nom, semble malgré tout obscure si l’on tente d’obtenir une définition claire des origines et fonction du « Prince du monde ».

Origines et étymologies.
Metatron est présent dans le livre d’Hénoch (ou Énoch), d’après lequel il serait le plus élevé des anges, et le seul à être constamment dans la présence de Dieu, il donne la lumière divine aux autres.

Reb Chaim HaQoton : « Dans l’angélologie du judaïsme, un certain ange, nommé Metatron (parfois épelé Mitatron) joue un rôle majeur. Metatron est chargé par Dieu d’agir comme un agent dans la conservation de la Terre dans le Olam ha-Zeh (« ce monde », par rapport au Olam ha-Bah, « le monde à venir »). Le Talmud dit qu’avant la destruction du Saint Temple, Metatron était chargé de l’enseignement de la Torah à tous les enfants juifs (Avodah Zarah 3b) ».

Nachmanides écrit, dans son Commentaire sur Exode 12:12, que Metatron était l’ange qui sauva les juifs de leur servitude en Égypte. Metatron était l’être qui montra à Moïse le Pays d’Israël (voir Sifri Haazinu). D’ailleurs, selon le Midrash, Metatron était celui qui a puni les égyptiens et qui a libéré les juifs en esclavage. Rabbi Akiba – qui rencontra Metatron – résume (voir le Midrash Osiyos d’Rabbi Akiba) le rôle de l’ange en tant qu’ « Officier de la Torah ». Le rôle de cet ange est si important que certains le confondent avec Dieu Lui-même.

Le Midrash Rabbah, Nombres XII, 12 : « Lorsque le Saint, béni soit-Il, dit à Israël de construire le Tabernacle, Il intima aux anges recteurs de construire aussi le Tabernacle, et lorsque celui d’en bas fut érigé, l’autre fut érigé en haut. Ce dernier était le Tabernacle de l’adolescent dont le nom est Metatron, et en son sein il offre les âmes des justes. La raison pour laquelle il est écrit « ETH LE TABERNACLE » est qu’un autre tabernacle était érigé en même temps ».

La signification du mot « Metatron » est peu claire. Les dictionnaires modernes définissent le préfixe latin « meta » par « au-delà, par dessus » et le suffixe « tron » par « instrument », ainsi, on pourrait traduire Metatron par « Instrument Exceptionnel ». Rashi (commentaire de Genèss Rabbah, §5) écrit que « Metatron » peut signifier « meneur ». Rabbi Ben Yechiel de Rome (Xe siècle) et Eleazar ben Judah de Worms (1165 – 1230) suggèrent que « Metator » est un « gardien ». Rabbi Zundel ben Joseph (1867) étend cette définition en expliquant que « Metatar », dans la langue romaine, était un éclaireur envoyé au devant des légions. Nachmanides écrit, enfin, que le mot « Metatar » (commentaires du Ramban sur Exode 12:12) signifie « messager » ou « agent » dans la langue grecque. Rabbi Bachaya (dans son commentaire sur Exode 24:1) nous dit que le terme est lié au mot « Matron » ou « mère » qui est une maîtresse pour la maison de son mari tout comme Metatron dirige ou gère la maison de Dieu.

Adolph Jellinek (Beiträge zur Geschichte der Kabbala, Leipzig c.l. Fritzsche 1852, page 4) suggère que Metatron pourrait dériver de « gardien », מטדא, ou du verbe « garder, protéger », מטדn.

Charles Mopsik pense que le mot « Metatron » peut être lié à la phrase de Genèse 5, 24 : « Énoch marchait... ». La version grecque du mot hébreu « prendre », est μετετεθη. רון, RON, est un ajout à מטטרון metatron et à d’autres noms angéliques du judaïsme. Ainsi, Mopsik croit que la racine מטט est une translittération du grec μετετεθη.

Dans le Talmud, nous trouvons une section dans laquelle on nous dit qu’Elisha ben Abouyah, aussi appelé « A’her » (« l’autre », terme qui désigne un apostat), pénétra dans le Pardès où il vit Metatron assis (un acte uniquement permis à Dieu dans les royaumes célestes). Elishah vit Metatron comme une divinité puisqu’il lui était permis de s’asseoir dans la demeure divine et il dit « Il y a en vérité deux puissances dans les cieux ! » Les rabbis expliquent que Metatron pouvait s’asseoir à cause de sa fonction en tant que Scribe Divin, fonction dans laquelle il couchait les faits d’Israël (Talmud de Babylone, traité Hagiga 15a).

« Le Talmud dit qu’il fut prouvé à Elishah que Metatron ne pouvait pas être une seconde divinité puisque Metatron recevait 60 coups de bâtons afin de démontrer que Metatron n’était pas Dieu, mais un ange et qu’il pouvait être puni ».

Le Talmud de Babylone mentionne encore Metatron en deux autres endroits : Sanhedrin 38b et Avodah Zaran 3b. Dans le traité Yevamoth 16b, on décrit le transfert du rôle de « prince du monde » de Michaël à Metatron.





Énoch
Dans le Livre Hébreu d’Hénoch, nous lisons : « Le secret de cette chose est qu’Hénoch est Métatron, qui est l’époux de la Reine, et il unit cette dernière au Roi grâce aux œuvres des Justes. » (fol. 15b).

La thèse la plus courante donne pour identité à Metatron, Énoch, le fils de Jared. Dieu, afin d’éviter à Énoch de tomber dans le côté du mal, repris son âme en causant sa mort. La Torah nous dit : « Et Énoch marchait avec Dieu, et il ne fut plus car Dieu le prit » (Genèse 5, 24). Après sa mort, Énoch fut transformé en l’Ange Metatron (voir le Livre d’Énoch et Rabbi Yonason Ben Uziel et son Targum Yonason). Le Zohar nous confirme cette transformation : « Après son élévation au ciel, Énoch prit le nom de Métatron et fut placé à la tête de toutes les légions célestes. Au ciel, on le désigne sous le nom de « Jeune Homme », bien qu’il ait quitté ce monde lorsqu’il était déjà vieillard. » (Zohar II, folio 294b).

Le Baal ha-Turim (1270-1340) écrit dans son commentaire sur Genèse 5, 24 qu’Énoch fut spécifiquement choisi par Dieu car Dieu choisit toujours les « septièmes » or Énoch était la septième génération de l’homme sur terre.

« Énoch 3 » ou « Livre des Palais » est un document en hébreu et en araméen, écrit sans doute entre le quatrième et le huitième siècle à Babylone. Il décrit l’univers des anges dans lequel le personnage Énoch devient l’archange Metatron, Prince de la Face, serviteur du trône divin qui guide l’homme et lui donne la formation nécessaire pour une ascension extatique. Dans le livre des Palais, Metatron décrit l’univers merveilleux des anges et des cohortes qui peuplent le monde intermédiaire.

Le titre de Metatron dans le Livre d’Énoch était le « petit YHVH ». Metatron dit : « Il (le Saint béni soit-Il)... m’a appelé « le petit YHVH » en présence de sa maisonnée dans les cieux, comme il est écrit « Mon nom est en lui » » (Énoch 3, 12-5). Le narrateur de ce livre, Rabbi Ishmaël, nous dit comment Metatron l’a guidé au travers des Cieux et lui a expliqué ses pouvoirs. Ici Metatron est décrit comme un ange primordial et comme une mutation ou transformation d’Énoch après qu’il fut élevé aux Cieux. Le terme de « petit YHVH » semble dériver d’Exode 23, 21 qui mentionne un ange à qui Dieu dit « Mon nom est en lui ».

« Énoch marchait avec Dieu ; ensuite il ne fut plus, car Dieu le prit » Genèse 5, 24.

Gershom Scholem nous dit : « Cet Énoch, dont la chair fut transformée en flammes, ses veines en feu... et que Dieu plaça sur un trône près du trône de gloire, reçu après sa transformation céleste le nom de Metatron » (Les Grands Courants de la Mystique Juive).

Le kabbaliste Joseph Caro se réfère à Énoch sous ces termes : « Il est dit qu’Énoch était cordonnier et à chaque fois qu’il introduisait une aiguille dans une chaussure, il louait le Saint béni soit-Il. Le secret de cette chose est qu’Énoch est Metatron, qui est l’époux de la Reine, et il unit cette dernière au Roi grâce aux œuvres des justes ; il fait monter ces œuvres dans les hauteurs et il fait s’écouler d’en haut un épanchement de bénédictions pour nourrir les mondes » (Maguid Mecharim, Vilna, 1889). La Reine est la Shekhinah, située selon Caro au sommet du monde des anges, et elle est l’épouse de Metatron, le premier archange. Metatron unit donc la Shekhinah son épouse au Roi divin, et en ce sens il n’est que l’intermédiaire et non le Roi lui-même. « Entre le monde de l’unité absolue et le monde de la séparation absolue, il y a un monde qui comporte à la fois un aspect d’unité – il comprend les 10 Sephiroth – et un aspect de séparation... » Et ce monde est Metatron en qui les 10 Sephiroth sont présentes.

Dans le Sepher Hekhaloth, synopse 390 : « Un hayyah s’élève au-dessus des seraphim et descend sur le tabernacle du jeune dont le nom est Metatron... Les hayyoth mirent face à terre, et cet adolescent dont le nom est Metatron apporta le feu de la surdité et le mit dans leurs oreilles afin qu’ils ne puissent entendre le son de la parole de Dieu ».





Metatron et la Kabbale.
On ne trouve pas cette identification de Metatron et d’Énoch dans le Talmud, mais ce lien est établi par les kabbalistes primitifs. On trouve également deux Metatron, le premier dont le nom est épelé avec six lettres (מטטרו) et le second dont le nom est épelé avec sept lettres (מיטטרון). C’est le premier qui semble être le Metatron-Énoch, le Prince du Visage, tandis que le second serait le Metatron primordial, une émanation de la « Cause des Causes » que l’on associe avec la dixième émanation, Malkhuth, la Présence Divine sur terre, la Shekhinah.

Rashi explique que la valeur numérique de Metatron équivaut à celle du Nom Divin Shaddaï, שדי, c’est-à-dire 314. Aboulafia dans son Hayyé Olam ha-Bah dit la même chose : « 21. Regardez le Nom de יהוה, Shaddaï, שדי, qui équivaut à 314, il est Métatron (מטטרון) ». Dans le verset suivant, Aboulafia nous dit « Il est le « Prince des Noms » (Sar haShemoth) qui parle avec « l’autorité du Nom » (Reshut haShem) ».

La valeur du grand Nom de « Metatron Sar ha-Panim » (ממטרון שר הפנים) est de 999. « Or en ce nombre de 999. il y a un autre mystère à considérer touchant les lettres de cette forte intelligence Mettatron sar hapanim, le prince des faces Mettatron, qu’on prend pour l’âme du monde, (dénotée envers quelques Cabalistes par la ligne verte, comme ils l’appellent, qui environne tout l’univers ; dite des uns la dernière Midah » (Traité des chiffres - Blaise de Vigenère). Metatron donc est associé à l’Intellect. Cette computation est confirmée par Abraham Aboulafia dans son traité Les Mystères de la Torah : « Le sixième secret porte sur l’ange et l’intellect ou intelligence... On l’appelle en effet Hou Saro sel ha-olam (הוא שרו של העולם), c’est-à-dire « c’est lui le prince du monde » et il est Metatron, prince du visage, en hébreu Sar ha-Panim (מטרון שר הפנים) dont les nombres sont égaux à ceux du précédent... c’est pourquoi leur somme est 999 ». Nous retrouvons cette identification de Metatron à l’Intellect dans les écrits de Pic de la Mirandole : « Par enfant, chez les interprètes, tu ne dois rien comprendre d’autre que l’Intellect » (Conclusion 769). On retrouve, en effet, dans cette Conclusion l’association « enfant » ( נער, na’ar en hébreu) et « intellect » que l’on affecte à Metatron dans les écrits zohariques ou kabbalistiques.

Le Zohar appelle « Metatron » le « Jeune » (ou na’ar, « enfant »), un titre qui était utilisé dans Énoch 3 où il signifie « serviteur ». On doit ici noter l’identité numérique entre Metatron, qui a une valeur de 320 si l’on compte la valeur de ses lettres à laquelle on ajoute 6 pour le nombre de lettres, et « na’ar » qui a aussi une valeur de 320. Le Zohar l’identifie également avec l’ange qui mena le peuple d’Israël au travers du désert après son Exode d’Égypte.

Le Zohar parle, en outre, de Metatron comme étant la « lumière brillante de la Shekhinah ». Le Zohar raconte que Metatron fut créé avant toutes les autres choses terrestres car il devait personnifier une perfection spirituelle microcosmique, totalement indépendante de la corruption et de la contamination de la Chute ou du Bris des Vases. Dans le Tikkunei Zohar, Metatron est perçu comme étant l’ « Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal », ce qui laisserait entendre, comme nous l’avons lu avec Joseph Caro, qu’en lui sont mélangé les deux mondes, celui de la perfection divine et celui du monde de la brisure des vases.

Dans la version du Zohar Soncino, Metatron est défini comme :

un chef des principautés chargées de l’humanité ;

le chef du monde de la création, fonction dans laquelle il est appelé « serviteur » ou « corps » de la Shekhinah.

Soncino Zohar, Nombres, section 2 page 143a : « Lorsque Moïse éleva le Tabernacle dans le désert, un autre fut élevé dans les sphères célestes. Le tabernacle d’en haut, c’est-à-dire le Tabernacle de l’Adolescent, Metatron ».

Et page 159a : « De cela nous voyons que le Saint, béni soit-Il, donna à Moïse tous les arrangements et toutes les formes du tabernacle et qu’il vit Metatron administrant avec le Grand Prêtre. On peut dire que le Tabernacle d’en haut ne fut pas érigé avant que le Tabernacle terrestre ne soit terminé, et que l’adolescent (Metatron) ne peut avoir servi avant que le culte divin n’ait été établi dans le Tabernacle terrestre ».

Un peu de guématria…

מטטרון : METATRON

Mem : 40, en plénitude מ (40) + י (10) + ם (600) = 650 = 2 Teth : 9, en plénitude ט (9) + י (10) + ת (400) = 419 = 5 Teth : 9, en plénitude ט (9) + י (10) + ת (400) = 419 = 5 Resh : 200, en plénitude ר (200) + י (10) + ש (300) = 510 = 6 Vav : 6, en plénitude ו (6) + י (10) + ו (6) = 22 = 4 Noun : 700, en plénitude נ (50) + ו (6) + ן (700) = 756 = 9

Et donc : 964 = 19 = 10 = 1 (אחד) et en plénitude : 31 = אל.

Dans la Kabbale, Metatron est associé à Kether et il est le chef des anges du Monde de la Formation. Il est le moyen utilisé par Dieu pour « parler » à l’initié : Moïse, Abraham, Noé. Metatron porte le Nom יהוה (Talmud, traité Sanhédrin 38b). Il résume en sa personne la totalité du monde angélique supérieur. Il joue, en outre, le rôle d’intermédiaire entre les hommes et le Roi du Ciel, il est leur guide sur le chemin de l’ascension céleste et le révélateur des mystères de la Création.

Le Commentaire des 70 Noms de Metatron.
Ce commentaire est un texte manuscrit de Rabbi Néhémiah.

« Metatron est appelé Higron dont la guématria est ‘Ezer, car il ne peut rien faire si le Saint béni soit-Il ne l’aide pas... et tous sont interprétés dans le livre de Rabbi Néhémiah, fils de Salomon, bénie soit la mémoire des justes ».

« Dans les hauteurs, devant le trône de Gloire, la Menorah est suspendue et le grand prêtre, le prince de la face, y allume les étoiles. C’est ainsi que les étoiles sont faites. Chaque jour le soleil est frappé afin qu’il s’élève, mais il refuse de s’élever à cause des méchants qui l’adorent. Mais lorsqu’il est frappé, sept grands luminaires et étoiles émergent de lui comme la lumière du soleil durant le sept jours de la création. La Menorah a été montrée par le Saint, béni soit-Il, à Moïse ».

Dans ce Commentaire, nous lisons : « Alaliyah en guématria est Bore’o car il se saisit du monde entier dans son poing et il le suspend devant le Créateur ». « Tahsasiyah... en guématria est un juste qui vient à moi qui suis un juste qui suis un fondement du monde car il soutient le pilier qui est appelé justice et le monde entier souffre avec lui ». Et plus loin nous lisons : « Metatron porte le monde par sa grande force et il dépend du doigt de Dieu ».





Une invocation à Metatron
Invocation reprise du grimoire du Xe siècle l’Épée de Moïse dans lequel Metatron est signalé de manière cryptique sous le nom d’« Ange de la Présence ». Ce rituel a pour but d’appeler l’Archange de la Présence, l’Archange de la Shekhinah. Nous offrons ce rituel pour illustrer la place de la Kabbale pratique au travers des invocations basées sur l’utilisation des conjurations des puissances angéliques. Par soucis de clarté, et afin de ne pas induire en erreur le lecteur, nous avons remplacé les listes de noms divins par des [X].

Un des noms que l’on retrouve dans ce texte, אוזהיא, Ouz-haya se retrouve également dans le Traité des Grands Palais comme étant celui de Metatron (Hekhaloth rabbati, 28, 2). D’autres noms comme Sanigron sont mentionnés dans le Tikouné ha-Zohar ainsi que dans le Shi’ur Qomah. Enfin, le nom angélique « Yofiel », יופיאל, se trouve dans des centaines de textes kabbalistiques (dont le Zohar, folio 294b) comme étant un synonyme de Metatron.

« Rabbi Akiba demanda à Rabbi Eliezer le grand : « comment peut-on faire descendre l’Ange de la Présence (Sar ha-Panim, le « Prince de la Contenance ») sur terre afin de révéler aux hommes les mystères de l’En haut et de l’En bas, et sur les spéculations de la fondation des choses terrestres et célestes, et sur les trésors de la sagesse ? »

Il me dit alors : « Mon fils ! Je l’ai fait descendre une fois, et il a presque détruit le monde, car il est un prince puissant et plus grand que toutes les cohortes célestes, et il administre sans cesse devant le Roi de l’Univers, avec pureté et avec peur, car la Shekhinah est toujours avec lui »

Et il lui dit « Mon Maître, par la gloire que tu m’as conférée, je te conjure de m’instruire comment l’attacher à moi »

Et il répondit « En cette heure lorsque je désire m’attacher à lui et l’employer, je m’assieds et prie ce jour entier ; mais avant cela on doit se garder pendant sept jours de toute impureté nocturne, et on doit se laver dans un bain d’eau courante et ne pas parler pendant ces sept jours et à la fin de cette purification, on doit s’asseoir dans l’eau jusqu’à la gorge et dire la conjuration suivante : « Je te conjure, ange de la peur qui est employé afin de blesser ceux qui ne sont pas purs et propres et désirent les services de mes serviteurs célestes – Je te conjure au nom de קתת יה היה סננקקרותת הויה סניקקרותת הויה פפננה יהוה יה אנקס יהוה, qui est puissant sur tous, et règne sur tous et dont tout est entre les mains, que tu ne me fasses nul mal ou ne me terrifies pas, ni ne m’effrayes ; en vérité, au nom du tout puissant, chef de ... »

« Après ceci, il peut commencer sa conjuration, car maintenant il s’est fortifié et s’est gardé avec le Nom de Dieu de 42 Lettres, devant qui tous ceux qui entendent tremblent et sont apeurés, et les hôtes célestes sont frappés de terreur. Il doit ensuite conjurer à nouveau et dire : « אדר נהו הי זז פצץ יה, chef, qui de tous les anges destructeurs, est le plus puissant et qui brûle, avec ce Nom et par cette manière, je t’appelle אוזהיא (Ouz-Haya), ange de la présence, ministre plein de jeunesse devant le Roi de l’Univers, qui est prince et chef des demeures célestes ; je te conjure et décrète sur toi que tu t’attaches à moi afin de remplir mes souhaits et d’accepter le décret de ma conjuration et d’accomplir mes désirs et mes souhaits, et de ne point m’effrayer, ni de me terrifier ; que je sois fortifié et puisse cette conjuration être efficace et que le Nom sacré soit dit par ma gorge... O magnifique et exalté, dont le Nom ineffable est יו הי גג הו היה עתרג הוזיה ממס יגג הי הי שצמס הי הו היה. A nouveau, je te conjure par les 14 Noms que tu as révélés à tes prophètes et qui sont : [X]. Je te conjure par ces quatorze noms par lesquels tous les secrets, mystères et signes sont scellés et accomplis et qui sont le fondement des cieux et de la terre. Quatre de ceux-ci sont gravés sur la tête des Hayyoth : le Seigneur des Puissances ; le Maître des Miracles ; le Maître de la Pureté ; et le Maître du Joug. Et quatre sont gravés sur les quatre côtés du Trône : [X], roi des rois. Et quatre sont gravés sur les quatre couronnes des Ofanim (roues) qui se tiennent devant les Hayyoth, comme il est dit : « Lorsque ceux-ci vinrent, ceux-là vinrent ; et lorsque ceux-ci se levèrent, ceux-là se levèrent » (Ezek. I, 21) ; et ce sont [X], qui est le plus puissant de tous ; [X], qui règne sur les habitants des hauteurs et dans les mains de qui tout repose. Et deux sont gravés sur la couronne de l’exalté Roi, et ceux-ci sont [X], devant qui tous les genoux plient et que tous louent ; [X], à côté de lui il n’y a aucun Dieu ni aucune aide.

Avec ces Noms je te conjure, et je te décrète de descendre rapidement à moi, X, fils de X, toi et non point ton messager. Et lorsque tu viendras ne détourne pas mon esprit mais révèle-moi tous les secrets et les mystères de l’en haut et de l’en bas et les secrets cachés d’en haut et d’en bas, et tous les secrets de la sagesse.

« Je t’invoque par le pouvoir des cinq Noms choisis auxquels seul un est supérieur et voici leur forme : [X]. Je te conjure par ces cinq noms qui correspondent aux cinq noms de Dieu dont les lettres sont écrites sur un feu brûlant et qui tourbillonnent autour du Trône de Gloire, l’un ascendant et l’autre descendant afin que les anges de la Présence ne les regardent pas et voici leur formes : [X]. Je te conjure par ceux-ci, puisque tu connais leurs prières qu’aucune bouche ne peut dire et aucune oreille entendre

Je t’appelle par la grandeur de ces Noms : [X], et en langue pure cela se lit ainsi : [X]. Je te conjure par la main droite de la sainteté et par son Nom bien-aimé : [X] et par son équivalent [X].

Béni soit le Nom de son glorieux royaume, à jamais, amen. Au Nom de [X], béni soit le nom de son royaume glorieux à jamais, amen. Au Nom de [X], Seigneur, très haut et très saint, au nom du Seigneur des Armées, au Nom du Seigneur d’Israël, au nom des Hayyoth et au Nom des roues du chariot, au nom de la rivière de feu, [X], et de tous ses ministres, et au nom de [X] qui s’est révélé sur le Mont Sinaï dans sa gloire et sa majesté. »

Spartakus FreeMann
esoblogs.net

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci...

Anonyme a dit…

CE METATRON EST LA DESCRIPTION DU CHRIST, DU MESSIE

Anonyme a dit…

quel son c'est noms

Anonyme a dit…

mon mail est bobmass86@gmail.com

Anonyme a dit…

Très beau travail !!!
Garielle

Anonyme a dit…

Bonjour,
Métatron est le prince des anges, c'est lui qui diriges tout les anges. Il est sous les ordres de " Shaïday " et ça numérologie est 314.
PI c'est 3.14, que peut on comprendre ?

Anonyme a dit…

merci pour cette leçon de vie, merci pour cette espoir insensé qu'apporte le savoir divin !!

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